Ce film n'est pas ce que je pourrais appeler un film sympatique, loin de là. Bien tourné, joliement fait et rondement mené. Josiane Balasko et Nathalie Baye sont formidables. J'ai peur qu'il soit pourtant révélateur de ce qui se passe réellement dans la vie de tout les jours à différentes échelles. Le sors de Judith, jouée par Nathalie Baye m'a rendu particulièrement triste, me rappelant le coté dramatique de Bridget Jones si elle avait cinquante ans. Une des dernière phrases du film est assez intéressante: elle reste une femme libre. Pour qu'un homme ou une femme soit libre, j'entends réellement libre, faut il qu'il reste seul et sans attache? Est ce ça la vie de demain? Quand on sait que 50% des mariages se terminent par un divorce, cela veut il dire que dans l'avenir, le réel amour d'un couple disparaitra? Les humains seront ils réduits à satisfaire leur désirs par ce genre de procédé? Acheter de l'amour comme on va dans une grande surface? C'est d'un triste, pathétique. A moins que ce ne soit le passage ou l'étape pour qu'enfin hommes et femmes arrivent à se comprendre? Je suppose que si je trouve ce film triste c'est que je me projete un peu dans le role de Judith, même si je n'en suis pas au même point quelle, tiens, et si je passais sur le divan en compagnie d'un disciple de Freud!? (gag) - Bon dans tous les cas, c'est bien un film à voir!